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règles arbitrage judo
ACTUALITE ARBITRAGE : TOUT CHANGE A LA RENTREE Un nouvel esprit : Réaffirmer que le principe du judo est de marquer ippon. Garder en référence l’application des fondamentaux dans la recherche du ippon, éviter la recherche de la pénalité pour gagner. Favoriser l’accès à la compétition dans la sécurité. Valoriser un bon état d’esprit et une bonne attitude. Une orientation générale : Les arbitres seront amenés à prendre plus de responsabilité dans le cours du combat. Cinq bouleversements :  Le koka est abandonné : Toutes les actions relevant du koka ne seront plus comptabilisées (ex : chute sur les fesses ou sur épaule), elles deviendront des « kinza », avantages non comptabilisés que l’arbitre devra mémoriser.  La première moulinette pour non combativité est « gratuite », la seconde étant comptabilisée d’un yuko. Dans toutes les autres formes de sanction les pénalités seront immédiates.  Fin du golden score : La décision est obligatoire à la fin du temps réglementaire. L’arbitre devra décider du vainqueur, non pas par accumulation des avantages, mais en déterminant lequel était le plus net. L’avantage marqué l’emporte sur la pénalité.  Toute saisie sur le tissu du pantalon pour projeter est interdite : Les attaques dans les jambes ne pourront plus se faire directement. Cette disposition oblige les combattants à aller prendre une garde au moins à une main avant de tenter une attaque dans les jambes de type kata-guruma ou sukuinage sans saisie du tissu. Elle disqualifie morote-gari lancé directement. Elle stipule aussi que l’action de projection doit être immédiate, c’est-à-dire sans insister pour faire tomber alors que le déséquilibre n’est pas obtenu.  Le temps d’osae-komo diminue : 5 à 14 secondes : yuko 15 à 19 secondes : waza-ari 20 secondes : ippon La réaffirmation d’ un arbitrage plus « judo » :  « La projection demande que Tori soit debout et que l’arrivée au sol soit obtenue sans arrêt significatif » Est donc considérée comme liaison debout/sol toute technique de projection pratiquée avec un temps d’arrêt significatif ou avec des reprises d’appuis répétées. Cette stipulation devrait mettre fin aux tentatives de projection sans déséquilibre et prolongées au sol sur le mode « rouleau compresseur ».  Sur une fausse attaque, la pénalité devra être donnée sans interrompre le combat pour permettre l’enchaînement au sol.  Pour q’une action en bordure soit valable, il faut qu’une partie du corps d’un des deux combattants soit encore dans la surface de combat avant le déclanchement de l’attaque. Toute sortie du tapis ou poussée volontaire doit être sanctionnée par shido.  Sur les techniques de projection comme seoi nage, lorsque Uke passe dans le dos de Tori et chute à l’opposé de la direction initiale : pas de valeur annoncée.  Au sol, la partie de tapis complète des deux combattants ne met fin à l’osae-komi. Si Uke entoure la jambe de Tori à l’envers, il n’y a pas toketa.  Dans les actions confuses, déterminer s’il y a bien eu tentative de contre et pas seulement de défense. La valeur est accordée à celui qui contrôle l’action sur la fin. En cas de doute, pas de score. Pour contrer sumi-gaeshi, il faut avoir retiré l’appui de l’attaquant (et pas se contenter de pousser vers le bas en criant). Des précisions importantes :  Il convient de bien différencier le judo négatif du judo passif. Le judo négatif est sanctionné directement.  Il faut aussi bien différencier une simple domination au kumi kata et une véritable position d’attaque.  Il faut vraiment faire la différence entre la préparation d’attaque et la non combativité. Les phases de construction et de préparation d’attaque doivent avoir suffisamment de temps pour de développer. Au-delà, avertissement puis shido.  Le judo c’est gagner avec le plus gros avantage et non le cumul d’avantages. L’arbitre doit mémoriser tout le combat afin de donner la bonne décision en faveur de celui qui a marqué le plus gros avantage et non en fonction du nombre du nombre d’avantages.  Le rôle de l’entraîneur est d’accompagner le combattant en optimisant l’autonomie de celui-ci. Les arbitres veilleront à appliquer strictement les consignes réglementaires et devront intervenir dans le cas où son attitude serait contraire à l’esprit du judo. RUDY

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